Avant-première de l'installation-exposition « Klarheit » de Taisa Nasser


Le 27 mars 2013, à la galerie 78 à Paris, l'artiste contemporaine Taisa Nasser a présenté le temps d'un cocktail l'avant-première de son installation-exposition « Klarheit ».

L'espace intime et chaleureux de la galerie 78 était un théâtre parfait pour cet avant-goût qui a permis à Taisa Nasser de faire découvrir à un cercle choisi sa prochaine installation-exposition prévue à partir du 23 mai à l'ambassade du Brésil à Berlin. Parmi les invités figuraient des acteurs majeurs de la scène artistique contemporaine, notamment Dieter Ronte, directeur du musée Frohner-Forum en Autriche, Heinz Peter Schwerfel, critique d'art, auteur et réalisateur, Elmar Zorn, critique d'art et curateur, Jochen Boberg, directeur du Museumspädagogischer Dienst à Berlin,  Thomas Linsmayer, historien de l'art et directeur général adjoint du centre culturel munichois Pasinger-Fabrik GmbH, Alexandra Grimmer, critique d'art et curatrice, ainsi que Ulrike Damm, organisatrice d'expositions, éditrice et écrivain. Elmar Zorn sera le commissaire de l'installation-exposition Klarheit à Berlin.

La plasticienne a su conquérir ce public aussi connaisseur qu'exigeant, sensible à la technicité des œuvres et ému par la force de percussion des toiles à la fois majestueuses et expressives. L'art post-expressionniste de Taisa Nasser va au-delà de la peinture traditionnelle. Il s'extrait du carcan de la toile pour travailler l'harmonie et le contraste en une variation symphonique de couleurs, de rythmes et de mouvement. Face à cette alchimie d'émotions, l'œil du spectateur découvre, dans une troublante mise en abyme, un monde dans un monde, dans un monde... Mille histoires enchevêtrées, faites d'intuitions et de mysticisme, déclinant avec sensibilité, substance et philosophie le concept de lucidité au cœur du propos de l'artiste.

Mais dans sa quête, Taisa Nasser dépasse le support de la toile pour explorer d'autres voies aux côtés du réalisateur Miguel Cianca. Leur coopération a donné naissance à plusieurs films dans lesquels elle propose une nouvelle poésie, douce et conceptuelle, mêlant danse et théâtre. Prolongement de son processus créatif, ces films développent sa démarche et ses réflexions comme des allégories en mouvement de l'homme alchimiste. Nous mettant face à notre propre condition, l'installation-exposition de Taisa Nasser nous invite à nous affranchir de notre état d'humain en nous dotant, le temps de la contemplation, d'ailes faites de plume et de cire. « Gare au soleil, gare à la mer » , chantait Dédale à son fils.

« Jusqu’à quand l’humanité pourra-t-elle vivre sans lucidité, sans équilibre entre le corps et la raison, l’ombre et la lumière, la matière et l’esprit ? »
Taisa Nasser continue de chercher sa réponse en superposant la matière et la couleur dans des empâtements magistraux qui ne sont pas sans rappeler cette réflexion de Leibniz sur le monde le plus parfait, « celui qui est en même temps le plus simple en hypothèses et le plus riche en phénomènes ».


    Curta no facebook

    Translate

Bloggerized by Best Theme & ThemesHive & Thanks to Top WP Themes